- " O toi qui, comme une ombre à la trace éphémère,
Les stupides mortels qui t'ont jugée amère,
Statue aux yeux de jais, grand ange au front d'airain! "
- Charles Baudelaire, "Je te donne ces vers" in Les Fleurs du mal
Le tas de roseaux verts et blonds
Courbés dans l'oeil de l'ange
Tête tranchée,
- Epaule ouverte !-
D'où les cheveux noirs s'écoulent,
Sombres épées, d'une plaie glacée.
Ce grand regard donne aux coeurs frères
Une intense raison de mourir.
Dans ce monde élargi
- Pure pupille dilatée de vapeurs éclairées! -
Par des sauts d'âme bariolés
Aux queues rêveuses des comètes peintes
Vois le ciel apaisé comme un miroir
qui aurait soudain cessé de penser:
Contemple dans l'eau pâle l'essence
De l'opalescence
Tu n'as rien vu, - "insensée!
Tais là cette sourde mélodie !
Entends mes inflexions déchirées de Là-bas:
Dors maintenant et laisse tes présages
Au rire des Morts".
Mon coeur n'était que ta voix.
Elsa
Courbés dans l'oeil de l'ange
Tête tranchée,
- Epaule ouverte !-
D'où les cheveux noirs s'écoulent,
Sombres épées, d'une plaie glacée.
Ce grand regard donne aux coeurs frères
Une intense raison de mourir.
Dans ce monde élargi
- Pure pupille dilatée de vapeurs éclairées! -
Par des sauts d'âme bariolés
Aux queues rêveuses des comètes peintes
Vois le ciel apaisé comme un miroir
qui aurait soudain cessé de penser:
Contemple dans l'eau pâle l'essence
De l'opalescence
Tu n'as rien vu, - "insensée!
Tais là cette sourde mélodie !
Entends mes inflexions déchirées de Là-bas:
Dors maintenant et laisse tes présages
Au rire des Morts".
Mon coeur n'était que ta voix.
Elsa