Je voudrais que tu gardes
Pour moi
Le sang du songe
La joie d'un baiser reçu
De la muse,
Sur ton front tendu
A l'aura
Et la solitude du génie
Tout ça, seule,
Pour moi
Et que tu cries
Nos paumes furieuses
Les morsures et l'agonie
Pesante aux larmes silencieuses
Panse ma chair jalouse
Aux lourdes veines cuivre.
Donne ton cou
Ce creux odorant
Pense à l'infini contraire
De la beauté, de la mort
Tu n'es plus
Epris de la peau symétrique
De la muse aux yeux funèbres
La belle paresseuse, sous les caresses!
Je la tue, elle opresse
Notre romance, notre jeunesse
Garde pour moi seule
Tes grands élans, tes beaux romans.
Elsa
La joie d'un baiser reçu
De la muse,
Sur ton front tendu
A l'aura
Et la solitude du génie
Tout ça, seule,
Pour moi
Et que tu cries
Nos paumes furieuses
Les morsures et l'agonie
Pesante aux larmes silencieuses
Panse ma chair jalouse
Aux lourdes veines cuivre.
Donne ton cou
Ce creux odorant
Pense à l'infini contraire
De la beauté, de la mort
Tu n'es plus
Epris de la peau symétrique
De la muse aux yeux funèbres
La belle paresseuse, sous les caresses!
Je la tue, elle opresse
Notre romance, notre jeunesse
Garde pour moi seule
Tes grands élans, tes beaux romans.
Elsa
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