J’ai demandé au monde de s’arrêter
J’ai cassé la marche de l’univers
Entier. Je veux t’aimer en vers:
Nous irons voir, comme des amants perdus
Ces fantômes de Paros qui t’avaient tant plu,
Cette curieuse jetée aux pierres nues
Où les grands lauriers roses ne fleurissent plus.
Viens. Nous rallumerons au ciel brûlé
Les yeux clos et les sourires amoureux ;
Nous rallumerons le monde en creux.
De tes mains mal fermées couleront
De lourdes grappes de raisin blond
-Et toi ?-, tu riras, comme toujours,
De la violence de mon amour,
Et de la jeunesse des saisons !
Mais, tu le sais :
C’est ton visage éclairé- juste un peu !-
Par les étoiles brunes et bleues
Et tes yeux dans ma nuque comme un souffle chaud
Qui rendent tout plus beau.
Viens. Le monde tourne et tourne encore !
L’univers, à l’envers, marche à la mort ;
Je n’ai rien pu changer, je n’ai rien arrêté,
Pas même le temps, le temps d’aimer.
Ce poème est pour celui que j'aime. Nous dirons, puisqu'on est entre nous =),
que la pseudo-métrique pour le moins "libre" que j'adopte ici mime les mouvements désordonnés du coeur...
Non, en fait c'est le bazar, mais j'aime bien tout de même.
Et puis surtout, je l'aime!
Ce poème est pour celui que j'aime. Nous dirons, puisqu'on est entre nous =),
que la pseudo-métrique pour le moins "libre" que j'adopte ici mime les mouvements désordonnés du coeur...
Non, en fait c'est le bazar, mais j'aime bien tout de même.
Et puis surtout, je l'aime!
De bien jolis mots pour ton n'amoureux. :)
Meli